
Pour prendre un exemple qui commencent à déranger de plus en plus le citoyen prenant le cas de la pollution sonore, qui est devenue une source de stress.
La notion de pollution sonore regroupe généralement des
nuisances sonores, provoquées par diverses sources, dont les conséquences
peuvent aller d’une gêne passagère, mais répétée à des répercussions graves sur
la santé, la qualité de vie et/ou sur le fonctionnement des écosystèmes.
Dans certains pays, le bruit est la première source de
plaintes et l’une des premières sources de conflits, au travail, entre voisins,
entre collectivités et usagers.
Une grande partie de la population urbaine mondiale est
confrontée à des nuisances sonores, et en particulier les riverains de routes,
de voies ferrées, d’aéroports, de ports et de certaines usines ou zones d’activité.
Les voisins de discothèques, de carrefours fréquentés, etc. le sont aussi.
Le bruit selon karima
Brahmi, est une des premières causes de plaintes individuelles en Europe.
Plusieurs grandes associations se sont formées autour d’aéroports pour lutter
contre des niveaux sonores jugés par elles insupportables. En Bavière, des
tentatives d’autoriser les muezzins ont avorté en raison des protestations de
riverains. Les cloches elles-mêmes doivent être réglementées par les équipes
municipales selon les préférences de la population.
Quand il dépasse le niveau de la simple nuisance et qu’il
peut affecter l’acuité auditive, la santé, les écosystèmes (via le dérangement
de la faune) on parle de pollution sonore.
Le bruit, quelle plaie ! Mais il y a bruit et bruit. Il importe de désintégrer entre les différentes catégories du bruit. Si votre voisin écoute sa musique préférée à fond la caisse, ce peut être un plaisir pour lui… et une gêne énorme pour vous ! Un téléphone portable qui sonne dans un cinéma est une gêne considérable, malgré sa faible puissance.
Le bruit, quelle plaie ! Mais il y a bruit et bruit. Il importe de désintégrer entre les différentes catégories du bruit. Si votre voisin écoute sa musique préférée à fond la caisse, ce peut être un plaisir pour lui… et une gêne énorme pour vous ! Un téléphone portable qui sonne dans un cinéma est une gêne considérable, malgré sa faible puissance.
Pourtant, c’est un fait, notre environnement est de plus en
plus bruyant. Entre les voitures, les avions, les trains, les enfants de
voisins (les vôtres ne sont pas bruyants, n’est-ce pas ?), les sources sonores
artificielles (chaine hi-fi, télévision), on finit par oublier… le silence.
Même lorsque nous nous sentons “au calme”, notre oreille entend de légers
bruits.
Une étude récemment publiée est consultée par karima Brahmi, a porté sur 30 communes
d’une des régions, exposées à des niveaux variés de bruits. Selon ses
conclusions (analyse de questionnaires anonymes de 4 400 patients suivis par 78
médecins généralistes de ces communes), montre que l’exposition au bruit est
associée dans ce panel à un risque plus élevé d’hypertension artérielle chez
les hommes, d’hospitalisation et d’arrêt de travail chez les femmes, à des
états anxieux et à une consommation augmentée de médicaments chez les deux
sexes. La différence est forte chez les hommes de 40 à 69 ans, concernant la
tension artérielle (la prise de médicament est 5,6 fois plus fréquente quand le
domicile est survolé par des avions passant à moins de 1 000 mètres).
Au même âge, les femmes prennent environ 10 fois plus
d’anxiolytiques et d’antidépresseurs lorsque leur logement est proche d’un
“point noir” ferroviaire.
Des corrélations fortes entre l’exposition au bruit et les
troubles de l’appétit et du sommeil apparaissent également. Cette étude demande
des approfondissements pour déterminer la part du bruit ou de la pollution ou
d’autres stress associés à la source du bruit. Cette région demande
l’interdiction des vols aériens de 23 heures à 6 heures à Roissy, et Orly.
KARIMA BRAHMI
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